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L’histoire de la Dourbie…..

Dans la montagne d’Aulas, plusieurs filets d’eau coulant sur la mousse se rejoignent pour former la Dourbie, à 1200 mètres d’altitude, à côté du massif de l’Aigoual.
Tout près, il y a la source de l’Hérault qui dévale côté Méditerranée, alors que la Dourbie se dirige vers l’Océan Atlantique d’abord à travers le granite et le schiste des Cévennes.
A St-Jean du Bruel , la Dourbie reprend son souffle et on constate aujourd’hui que de Saint-Jean à Nant, le lit de la rivière est plus bas de 5 à 10 mètres que la plaine fertile.
A la sortie de Nant, la Dourbie a creusé son lit dans des calcaires de l’ère secondaire, séparant ainsi le Causse Noir du Causse du Larzac.
Après avoir parcouru 70 kilomètres elle se jette à Millau dans le Tarn, et le Tarn dans la Garonne à Moissac. Les pêcheurs viennent y taquiner les superbes truites fario.

Au village de Dourbies, (Gard), on observe un phénomène naturel, les marmites creusées dans le granite. Quand il y a de belles eaux des amateurs de sensations fortes viennent faire du canyoning, plus près de Millau, on descend la Dourbie en canoë.
Les archives nous indiquent des moulins à forge aux Laupies, des martinets à cuivre sur la Dourbie et son affluent important le Durzon, des moulins bladiers jusqu’à Millau.

D’un aspect tranquille en été, la Dourbie connaît cependant des crues importantes, parfois dévastatrices, lors des épisodes cévenols.
Les Causses et les Cévennes se marient dans les gorges de la Dourbie.

Alain

Alain